Maisons
maisons,

Maisons

09/11/2025 ‱ photo

#rue#architecture

Une collection de maisons...

Savane
Le Savane, Brest

Savane

07/11/2025 ‱ texte

#rue#vitrine

Fin du Savane L’autre jour, j’y suis passĂ©, j’ai demandĂ© des Che — les clopes les moins chĂšres.

Au moment oĂč la dame m’a tendu le paquet, je me suis ravisĂ©, me souvenant de leur goĂ»t dĂ©gueulasse.

À la place, je lui ai pris un paquet de Camel. Douze balles cinquante au lieu de dix, on ne va pas chipoter.


Elle m’a alors glissĂ©, avec un sourire jauni par le tabac :

— Quitte à fumer, autant fumer bon !

Projet Récepteur VLF autonome
Schema du prototype

Projet Récepteur VLF autonome

06/11/2025 ‱ note

#prototype#radio#vlf

Un récepteur VLF autonome pour diffuser un flux de variations électromagnétique produites par les activités urbaines Circuit inspiré par techlib.com

Thomasson
Thomasson #1: The Yotsuya staircase. Genpei Akasegawa

Thomasson

06/11/2025 ‱ texte

#architecture#rue#hyperart

Objet architectural ou urbain devenu inutile mais soigneusement conservĂ©, comme si sa fonction perdue lui confĂ©rait une nouvelle forme d’art involontaire. Le terme « Thomasson » (Tomason en japonais) a Ă©tĂ© inventĂ© par l’artiste Genpei Akasegawa dans les annĂ©es 1980, en rĂ©fĂ©rence Ă  Gary Thomasson, joueur de baseball amĂ©ricain restĂ© cĂ©lĂšbre au Japon pour son inutilitĂ© sur le terrain malgrĂ© un salaire Ă©levĂ©. Ces « hyper-objets » — escaliers suspendus, portes condamnĂ©es, balcons sans accĂšs — deviennent, selon Akasegawa, des Ɠuvres d’art apparues par accident dans la ville contemporaine. « Un Thomasson est une architecture inutile, entretenue, qui n’a plus de raison d’ĂȘtre mais persiste, telle une sculpture inconsciente. » (Genpei Akasegawa, Hyperart Thomasson, 1987) « Ces formes rĂ©siduelles tĂ©moignent d’une urbanitĂ© hantĂ©e par son propre passĂ©. » (Rem Koolhaas, Junkspace)

Dragon rouge

Dragon rouge

05/11/2025 ‱ repĂ©rage ‱ Brest

#trouvaille#rue
Village Potemkine
Gregor Sailor

Village Potemkine

04/11/2025 ‱ texte

#architecture#politique

Expression dĂ©signant un dĂ©cor de façade construit pour dissimuler la misĂšre ou le vide d’une situation rĂ©elle. Par extension : toute mise en scĂšne trompeuse du rĂ©el, politique, urbaine ou sociale. AttribuĂ©e Ă  Grigori Potemkine, favori de Catherine II, qui aurait fait Ă©riger en 1787 de faux villages le long du Dniepr pour impressionner l’impĂ©ratrice lors de sa visite en CrimĂ©e — mythe en partie contestĂ©, mais restĂ© symbole de la propagande visuelle et du paysage comme illusion. « Une façade impressionnante ou un spectacle conçu pour dissimuler un fait ou une condition indĂ©sirable. » (Merriam-Webster) « Ce furent des villages de toile et de carton-pĂąte, des villages destinĂ©s Ă  transformer un dĂ©sert visuel en un paysage fleuri pour les yeux de Sa MajestĂ© ImpĂ©riale. » (Adolf Loos, 1898) « Le village Potemkine est une mĂ©taphore de la façade que toute sociĂ©tĂ© dresse pour cacher sa misĂšre intĂ©rieure. » (Jean-François MattĂ©i, Le regard vide, 2003) « DerriĂšre chaque dĂ©cor Potemkine, il y a un espace de ruine — un envers du spectacle. » (Paul Virilio, EsthĂ©tique de la disparition) « Le Potemkin village est devenu la forme architecturale du mensonge politique. » (Rem Koolhaas, Delirious New York) « Ce n’est pas le mensonge qui est dangereux, mais la beautĂ© du dĂ©cor. » (anonyme)